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Annie et ses olives

  • Jules Bergo
  • 25 sept. 2020
  • 2 min de lecture

 
 

C'est de bonheur ce matin que je m'amuse à prendre en photo le marché du cours Saleya. L'œil plongé dans mon objectif, j'apprends petit à petit à prendre en main mon Nikon lorsque j'entends une voix chantante : "Oula y'a des éclairs ce matin ! Pourtant il fait beau !". Il s'agit d'une commerçante qui me sourit en se demandant pourquoi mon flash est activité malgré la luminosité nécessaire. J'ai encore beaucoup à apprendre en photographie…

Je profite de cet échange pour présenter lui présenter mon projet de blog et la charmante niçoise accepte de répondre à mes quelques questions.

Annie est sur le marché du cours Saleya depuis maintenant 15 années. Elle est arrivée dans la ville azuréenne lorsqu'elle avait sept ans et se considère comme une "niçoise d'adoption". Chaleureuse et souriante, elle possède cette personnalité commune aux gens des marchés, où les rencontres, le travail et la joie de vivre font partie du quotidien.

"Le vieux-Nice est très beau, très agréable. Bien sûr, ce n'est plus le vieux-Nice d'avant, celui que j'ai pu connaître aux belles années. Il y a moins d'activité, moins de monde, moins de flânerie qu'avant. Tout est rempli normalement, mais certains commerçants ne se déplacent plus tous les jours car il y a moins de touristes. Et moins il y a de commerçants, moins il y a de monde."

Lorsque je demande à Annie si cela est lié au Covid, elle me répond : "Non, cela fait déjà quelques années que c'est comme ça. Avant, tout était rempli ! Il n'y avait pas de trous entre les étals. Tu aurais vu le marché aux fleurs ! C'était incroyable. Aujourd'hui, ce n'est vraiment plus pareil".

Annie vend des olives et tomates séchées qu'elle prépare elle-même selon des recettes originales qui conviennent à tous les goûts. "Quand je sers un client, je lui indique combien de verres correspondent à la quantité qu'ils choisissent en olives ! Quelques grammes d'olives, ça ne fait qu'un ou deux verres à l'apéro… alors bien souvent, ils en prennent un peu plus !"

L'humour d'Annie me touche et au fil de la discussion, la niçoise me confie : "Bien sûr, ce n'est pas toujours évident. L'hiver c'est moins rigolo. Et l'été il fait très chaud. Personnellement, je préfère l'automne et le printemps."

La fin de notre échange sympathique arrive et lorsque vient l'heure de prendre Annie en photo, je lui indique que cela pourra servir sur Tinder ou Meetic. Elle rigole avant de me lancer : "Si c'est pour trouver un bel homme riche, pourquoi pas ! Celui que j'ai à la maison est gentil mais il n'est pas riche !". J'en profite alors pour immortaliser ce sourire :

 
 

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